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Imaginons un patron d’entreprise dans son bureau, un lundi. Il a passé son week-end à se morfondre sur les piètres résultats de son entreprise : des ventes qui stagnent - quand elles ne se s'effondrent pas - et un avenir sans grandes perspectives.

Ce lundi matin, il veut sortir de son marasme, changer le cour des évènements et innover (en plongeant dans Océan Bleu ?). Notre cher patron se souvient de ce modeste blog où il a appris que l'innovation n'était pas une incantation mais plutôt une histoire de passion.

Que celui qui n’a jamais entendu cette histoire me jette la première pierre : un collègue rentre d’une visite client, mi enthousiaste, mi dépité. Vous l’interrogez pour comprendre les raisons de son état paradoxal. M.Dupont de la société AZERTY, avec qui il avait rendez-vous, l’a très bien accueilli. Il lui a consacré du temps:  il a un projet qu’il doit concrétiser le mois prochain. Cela pourrait être un gros contrat. Le produit de votre société est celui qu’il voudrait acheter.... mais pourquoi être déçu alors ?

L'angoisse des quarante ans - ou savoir pourquoi et comment changer

Autant le dire tout de suite : je n'ai pas encore quarante ans et j'en suis assez même loin ; mais si je prends ma plume, c'est suite à une discussion avec un collègue. A table, devant une assiette de carpaccio, j'évoquais avec lui, l'arrivée et le départ précipité d'un ancien salarié, il y a quelques années. Effrayé par les nombreuses connaissances à acquérir (Linux, la sécurité informatique, les firewalls, la crypto, les châssis multi-lames, etc...), il avait préféré retourner dans son ancien métier et avait démissionné 3 mois après son arrivée. A l'écoute de cette histoire, mon collègue, avec un aplomb inébranlable, m'a dit :

« A quarante ans, on ne change plus ».

Être agile ou mourir – où l'agilité vue comme une valeur d'entreprise

Lors d'un entretien téléphonique où j'expliquais comment Scrum avait changé ma vie professionnelle, on m'a récemment demandé si l'agilité était « une mode qui finirait par passer ». Sur le coup, j'ai répondu avec la force de mes convictions du moment « Non, parce que la qualité, la visibilité, la confiance et la satisfaction des équipes qu'elle apporte sont très précieuses et nous en aurons toujours besoin ».